Une loi imposant qu'un prix ne puisse pas dépasser un certain pourcentage du prix de revient (200% par exemple, salaires de production compris) est concevable. Ce pourcentage resterait à définir.
L'économie de marché actuelle impose les prix à elle seule. Pourtant des lois pourraient les contrôler partiellement sans que cela entraîne une fuite des investisseurs, argument souvent développé pour justifier l'inaction (libéralisme) en terme de commerce et d'industrie. En conséquence de cette inaction, les prix augmentent sans justification valable et le client, citoyen lambda, en porte tout le poids !Les conséquences d'une loi limitant les prix seraient:- de lutter contre l'augmentation automatique des prix de ce qui est "populaire" (alors que certains produits sont "indispensables").- d'éviter les abus au nom du prestige de certains produits (souvent réservés à une certaine catégorie favorisée), dont le prix n'est, par ailleurs, pas justifié si ce n'est qu'il permet de faire une sélection entre ceux qui peuvent se le payer et ceux qui ne le peuvent pas.- d'augmenter la consommation d'un grand nombre de produits et donc d'augmenter les emplois pour les produire (et contribuer ainsi à une meillleure répartition des richesses).Cette loi n'entrainerait pas de "fuite des capitaux" puisqu'elle concernerait le prix des produits vendus dans le pays. Les marchands auraient donc à choisir entre deux optiques:- vendre leur produit à un prix raisonnable (qui ferait fonctionner l'entreprise sans engraisser outrageusement les investisseurs) - et ne pas le vendre dans le pays (et donc perdre des marchés).