Que les enseignants de toutes les disciplines, de la grande section de maternelle à la terminale, et à raison d'un quart du temps scolaire, aient la possibilité soit d'être à deux dans un même cours, soit de faire cours à un groupe dédoublé. La composition de ces groupes serait modulable dans le temps.
L'école a été massifié depuis quarante. Elle permet à tout enfant d'accéder à l'école. Mais nous n'avons jamais donné aux enseignants du primaire et du collège réellement les moyens de la gestion de cette massification. Comment faire pour enseigner à une classe dans laquelle il y a des très bons, des moyens et des décrocheurs ? S'occuper des plus faible pendants que les meilleurs s'ennuient ? Ou aller encore plus loin avec les plus en réussite pendant que les moins bons s'agitent ? De plus, les salles de classes ne sont actuellement pas propices à la pédagogie différenciée.Nous proposons :Que les enseignants de toutes les disciplines, de la grande section de maternelle à la terminale, et à raison d'un quart du temps scolaire, aient la possibilité soit d'être à deux dans un même cours, soit de faire cours à un groupe dédoublé. La composition de ces groupes serait modulable dans le temps. Nous en finirons ainsi avec les dispositifs stigmatisant pour les élèves en difficulté et ceux d'entre eux qui sont en réussite pourraient être aidés sur leurs difficultés ponctuelles ou aller plus loin.De réorganiser les salles de classes en trois espaces : un espace numérique, un espace dit « papier-crayon », un autre dit « espace papier ». L'enseignant pourra ainsi travailler en ateliers.De former massivement les enseignants aux pédagogies coopératives (tutorat entre élèves, travail en ateliers) et à l'évaluation diagnostic.
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