Le téléchargement gratuit de musique ou de vidéos doit être rendu légal. Des centrales publiques de téléchargement gérées par la SACEM devraient être créées afin d'évaluer le taux d'écoute ou de visionnement des œuvres et rémunérer par de l'argent publique les auteurs.
En général, pour parvenir à vivre de ses productions, un artiste doit être "découvert" et "sélectionné" par des grandes maisons d'éditions audiovisuelles. Or ces mêmes maisons sélectionnent les artistes sur des critères douteux: "piston", "musique commerciale", etc. Ce système actuel ne permet pas suffisamment à des artistes méconnus ou originaux de se faire connaître et de vivre de leurs créations. Ce sont, comme pour les grandes surfaces, les intermédiaires (ici, les maisons de disques) qui s'en mettent pleins les poches.Il est donc souhaitable qu'il existe des sites officiels de téléchargement gratuits d’œuvres. Les auteurs seraient rémunérés par de l'argent publique en fonction de l'audience de leur œuvre (taux d'écoute, de visionnement ou de téléchargement). Ainsi, une partie de la culture deviendrait équitablement accessible à tous.Bien entendu, pour financer ce nouveau système, une imposition supplémentaire serait nécessaire mais ne devrait pas dépasser le budget moyen habituellement consacré par les familles à l'achat de produits culturels audiovisuels.