Il s'agirait de créer une grande assurance nationale publique, dont l’intérêt lucratif est inexistant. Cette assurance publique pourrait venir de la nationalisation de toutes les assurances privées existantes et l’interdiction des assurances privées serait envisageable.
Nombreuses sont les personnes qui ont pu constater la vaste arnaque que constituent un grand nombre d’assurances. Elles savent prendre les cotisations mois après mois mais ne rendent qu’une faible partie de ce qui leur a été versé lorsque les besoins, après une catastrophe, sont là. Où va le reste de l’argent ? Dans les poches d’actionnaires privés qui cherchent à s’enrichir grâce au malheur des autres et sous l’apparence de la solidarité.Le principe même des assurances doit être associé à la solidarité véritable. Il s’agit pour les cotisants de créer un fond au cas où l’un d’entre eux en ait besoin. Seule une partie de ses fonds servirait à un autre usage : le salaire des employés qui gèrent ces fonds. L’intervention d’actionnaires, qui détourne une immense partie de ses fonds, sous prétexte d’y avoir contribué, doit être rendu impossible. Dans le domaine des assurances, il n’est pas concevable que des actionnaires puissent se faire de l’argent sur le malheur des gens.Il faut créer une assurance publique dans tous les domaines assurables. Progressivement, les assurances privées, toujours bonnes à prendre l’argent mais jamais à le redistribuer, doivent disparaître.Et ceci doit être particulièrement applicable dans les domaines où l’assurance est obligatoire (véhicule, etc.). Il n’est plus possible d’accepter que de grandes firmes privées imposent leurs règles quand il s’agit de dédommager une personne et que l’usager n’ait pas d’autres choix que d’adhérer à ces règles. Cette assurance nationale existe déjà en ce qui concerne l’assurance maladie. Le creusement du « trou » de la sécurité sociale n’est du qu’à une mauvaise gestion de celle-ci. Lorsqu’on connaît les bénéfices faramineux des actionnaires d’assurances privées, il n’est pas possible de dire qu’une assurance nationale, qu’elle soit dans le domaine de la santé ou dans tout autre domaine de la vie, soit vouée à creuser un gouffre financier.