Permettre aux salariés d'avoir, par l’intermédiaire de leurs représentants, le droit de vote dans les instances décisionnaires de l’entreprise (conseil d’administration ou conseil de surveillance).
Il s'agit de réformer le droit des sociétés cotées afin de rééquilibrer le pouvoir dans l’entreprise au profit des salariés et de l’intérêt général (à travers l’intervention de l’Autorité des Marchés Financiers).Le politique peut intervenir dans l’économie, et sur la question très concrète des OPA. En premier lieu, en rappelant que la richesse d’une entreprise est aussi son capital humain et en second lieu, en redonnant une vraie place aux salariés dans l’entreprise et dans ses instances de décision. Tous les salariés auront, à travers leurs organisations syndicales, le droit de vote au conseil d’administration, au conseil de surveillance… Ce qui implique, bien sûr, la mise en place d’un système transparent d’information afin que ces derniers disposent des capacités à prendre des décisions.Par ailleurs, les socialistes souhaitent que soit mise en place une possibilité d’intervention des pouvoirs publics en cas d’OPA mettant en cause les intérêts français notamment. En aucun cas, il n’est question d’interdire les OPA mais de préserver les intérêts industriels du pays face à des spéculations financières sans projet industriel, qui ont pour seul but d’accroître la rentabilité. Le but de cette disposition sera de pouvoir conserver les emplois des salariés des entreprises concernées par ces OPA. Dans ce même cadre, des sanctions pourraient être prises par l’Etat envers les entreprises, responsables de ce genre de comportement et ayant reçues précédemment des fonds publics. Un remboursement de ces fonds publics est également envisagé.