La nationalisation des terres agricoles et le passage des agriculteurs comme employés de l’État permettrait un meilleur contrôle de la gestion du territoire dans un intérêt général plutôt que privé et permettrait une gestion plus coordonnée à l'échelle du pays.
Les terrains consacrés à l'agriculture occupent une très grande surface (plus de 50%) du territoire alors que les agriculteurs représentent moins de 2,5 % de la population active et l'agriculture 3% du PIB.La surface dont les agriculteurs ont la charge représente donc plus de la moitié de l'environnement. Nous parcourons tous, en permanence ces surfaces qui sont entre nos villes, nos maisons, nos jardins...L'utilisation de ces surfaces pour un rendement maximum, implique l'utilisation d'une grande quantité d'eau, de pesticides, etc. qui impliquent la gestion des ressources et de la santé de 100% de la population.Il serait donc logique que les citoyens puissent contrôler davantage la façon dont se fait la gestion des agricultures et qu'elle ne soit pas dans les mains d'intérêts privés, au détriment de la majorité.De plus, les revenus des agriculteurs sont souvent variables et dépendent des saisons et des cultures/élevages gérés. Ces revenus ne sont pas toujours à la hauteur de la quantité de travail fourni et dépendent davantage de subventions européennes que de la vente des produits.Le passage des agriculteurs au statut d'employés de l'Etat permettrait de mettre fin à l'hypocrisie de la situation actuelle.Les revenus des agriculteurs pourraient être stabilisés et homogénéisés. Les surfaces traitées pourraient l'être davantage dans l'intérêt général économique et écologique que dans un intérêt privé. Les habitants, via l’État qui les représente, pourraient reprendre possession de la majeure partie du territoire.