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Le hasard n’a aucune chance
Le merite n’existe pas ! (2/3)

Dans la première partie de cet article, j’ai cherché à mettre en évidence le décalage entre les lois mathématiques de probabilité qui cherchent à expliquer le hasard et l’obéissance de ce hasard aux règles de chance et de malchance dépendante de Dieu, s’il en est un.

Celui qui réussit attribuera ses victoires à son mérite et celui qui échoue attribuera ses déboires à la malchance. Pourtant, seule la chance aura joué. Au fond, même si on voulait attribuer une réussite à du courage, on devrait s’accorder sur le fait que c’est bien une chance donnée par la vie d’être courageux !

Le mérite n’existe pas : lorsqu’on dit que telle personne montée sur la première marche du podium a eu la récompense de ses efforts, c’est loin d’être le cas. On ignore tous les ingrédients de sa réussite : l’absence d’un caillou sur la piste pour le ralentir, la présence de vent dans tel sens au moment de son départ, la naissance de sa nièce, le sourire d’une spectatrice, etc.), pleins de petits éléments qui mis bout à bout, changent le résultat.

On pourrait aussi constater que dans sa famille, il y avait déjà des champions (et donc dans ces gènes, des prédispositions à la victoire ajouté à un environnement éducatif stimulant dans ce domaine sportif.), qu’il n’avait pas de handicap, etc. et finalement, on n’échappe pas à la chance, là encore ! Dans le même registre, on peut dire qu’il a eu de la chance d’être passionné pour ce sport et donc d’avoir eu cette persévérance !

Il n’est pas question ici, de mettre les grands exploits à terre, par jalousie, pour se sentir moins nul. On peut appliquer le même raisonnement à l’Homme lambda qui travaille dur pour gagner un salaire respectable : il n’a aucun mérite, puisqu’il a eu la chance de recevoir cette qualité d’être travailleur. Une personne qui a l’habitude de travailler dur souffrira moins de travailler 15 heures qu’un paresseux de travailler 3 heures ! Ce travailleur est même chanceux de pouvoir faire ce qu’un fainéant ne pourrait faire même s’il le voulait. Finalement, regardez autour de vous, un fainéant n’est pas plus heureux qu’un travailleur, et en général il gagne moins…

Creusons ce chemin pour aboutir à un paradoxe : les chanceux sont malchanceux et les malchanceux sont chanceux. En effet, les chanceux sont tellement habitués à la chance et à la vie facile qui va avec, qu’ils ne s’en rendent même plus compte et n’en profitent pas. De plus, le moindre problème pourrait les faire tomber de haut (parfois la roue tourne, tout n’est pas figé). Les malchanceux, quant à eux, sont si habitués à la malchance, qu’elle ne leur fait même plus mal et ils savent saisir et apprécier le moindre petit bonheur qui passe. Au final, les malchanceux ne connaissent que le bonheur et les chanceux ne connaissent que la souffrance (puisqu’ils ne sont pas habitués à y faire face).

Mais bien souvent, les plus malheureux sont ceux qui croient l’être comme les plus heureux sont ceux qui s’en rendent compte !

M.F. (29-09-2008)

 

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DANS CE DOSSIER Le hasard n’a aucune chance

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