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Etre de droite ou etre de gauche ?

DE DROITE

Etre de droite, c’est considérer que chaque homme doit construire son bonheur à partir de ce qu’il possède au départ et des efforts qu’il va fournir.

L’économie est au centre des richesses d’un pays. Un pays globalement pauvre, c’est un pays qui produit peu d’argent et sans argent, il n’est pas possible d’être heureux.

Le libéralisme est la seule logique qui peut fonctionner car il ne bride pas les talents ou les investissements.

Il ne fait qu’appliquer la loi de la sélection naturelle, loi que la nature a mis en place depuis le début des temps, et c’est donc la seule loi qui peut fonctionner durablement sur la planète. La concurrence permet la sélection des meilleurs et permet donc à l’ensemble de progresser.

Chaque Homme a droit au bonheur mais certains le méritent plus que d’autres. C’est pourquoi certains ont plus que d’autres.

Chacun ne peut accéder qu’individuellement au bonheur. Le partage ne vise qu’à encourager l’assistanat et n’encourage pas les efforts qui permettent à chacun de mériter sa vie.

Le communisme et le socialisme sont des valeurs du passé, c’est pourquoi la guerre froide s’est achevée par une disparition de ces valeurs dans les pays de l’Est.

Libéralisme et capitalisme riment avec modernisme. Si l’Europe s’américanise de plus en plus : c’est qu’elle prend exemple sur un pays qui réussit. Etre de droite, c’est savoir que seuls les pays libéraux arriveront à survivre.

L’Europe ne peut faire sa place dans le monde qu’en fonctionnant suivant la même logique que les Etats-Unis pour mieux les concurrencer.

M.F. (09-12-2006)

 

DE GAUCHE

Etre de gauche, c’est considérer que chaque homme doit pouvoir accéder au bonheur et les chances d’y parvenir doivent être les mêmes pour tous.

Les qualités humaines sont les vraies richesses d’un pays et le bonheur ne peut se résumer au PIB qui n’est pas obligatoirement partagé par tous les habitants du pays.

L’humanisme et la solidarité sont les meilleurs remparts contre les inégalités de naissance. Le libéralisme ne fait que favoriser ceux qui le sont déjà à la naissance.

L’être humain ne doit pas se contenter d’appliquer aveuglément la « sélection naturelle » dans sa vie. Il a une plus grande conscience du Monde que les autres êtres vivants et ne doit donc pas avoir le même comportement qu’eux.

Le bonheur de chacun passe par le bonheur de tous. On ne peut accéder au bonheur qu’ensemble.

Le libéralisme et le capitalisme sont des valeurs passéistes puisqu’ils ne font que reproduire l’inégalité de répartition des pouvoirs et le schéma possédant/possédés qui existait déjà au moyen-âge, voire même chez les animaux avant que l’Homme existe.

On confond souvent le communisme avec la dictature qui a voulu porter ce nom dans les pays de l’Est mais on fait preuve d’une étroitesse d’esprit lorsqu’on considère que le communisme ne peut pas exister sous une forme démocratique.

Le socialisme reconnaît que la réussite sociale n’est pas de même accessibilité pour tous. Comprendre pourquoi certains sont en échec permet de les aider à s’en sortir. Réussir sa vie est toujours une chance, et chaque homme qui réussit sa vie doit aider l’autre à réussir la sienne.

L’Europe ne doit pas considérer les Etats-Unis comme un modèle. La richesse de ce pays est une illusion : elle n’est pas partagée, elle n’est pas durable et elle n’engage que ceux qui y croient.

L’Europe ne peut faire sa place dans le monde qu’en fonctionnant suivant une logique différente de celle des Etats-Unis. Elle se doit de réussir sans chercher à la concurrencer sur son propre terrain. Posséder pour un pays ne doit pas revenir à en déposséder un autre. L’aide aux pays pauvres n’est alors plus un devoir mais une chance et une force.

M.F. (09-12-2006)

 

 

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