Societe misandre ou les violences contre les hommes

Chaque année, on nous ressort la campagne dénonçant les violences faîtes aux femmes…

Le chiffre de 600 femmes qui décèderaient chaque année de violences est bien évidemment toujours trop fort mais finalement si faible quand on le compare aux nombres de femmes vivant en France en couple.

En bref, on montre du doigt les hommes comme des êtres violents et en les enfermant dans cette position, certains finissent peut-être par confondre violence et virilité. Finalement, on créé des individus violents en les présentant comme tels.

Depuis les contes, de Perrault aux frères Grimm, on présente la mâle comme le mal. Le loup, qui représente symboliquement l’homme, est associé au danger.

Durant des années, des hommes ont dû apprendre que parce qu’ils étaient hommes, ils devaient connaître le service militaire et découvrir un monde d’humiliation et de violences physiques et morales… et on s’étonne maintenant qu’ils soient ce qu’on leur a appris à être !

Il suffit de regarder des adolescents et de voir comment les garçons doivent s’y prendre pour plaire aux filles : ils doivent montrer leur force, ce qui se traduit en général par de la brutalité ou de la violence envers d’autres garçons. Un peu comme les mâles dans la savane qui s’affrontent pour savoir qui aura la femelle. La fille est généralement attirée par celui qui se sera montré le plus violent envers l’autre, bien qu’elle s’en défendent. J’en ai été témoin !

Les femmes qui vivent avec des hommes violents sont donc souvent victimes de ce qu’elles ont recherché au départ. Tant que la violence du mari était tournée vers les autres, elles ne trouvaient rien à redire, mais dés que ça se retourne contre elle, le jeu change !

Il en est des arguments supplémentaires pour dénoncer que la société est misandre.

Ce mot même « misandre » est mal connu alors que le mot « misogyne » est répandu. Certains diront, par mauvaise foi, que la misogynie est plus répandue que la misandrie et que c’est pour ça que le mot est plus employé.

A cela je répondrais que l’explication est toute autre. Les hommes sont naturellement moins aptes à exprimer leurs faiblesses car on leur demande, plus qu’aux femmes, d’être solides. Les hommes n’ont donc pas la possibilité de se plaindre autant que les femmes.

Pour éclaircir ce point de vue, imaginez un homme qui subit des violences physiques de sa femme. Cela existe ! Pensez-vous qu’il lui soit possible de déposer une plainte ou même seulement d’en parler ? Bien sûr que non et vous savez pourquoi !

Il est vrai que plus de femmes sont victimes de violences physiques de la part de leur conjoint et en meurent que le contraire. Mais si en France, une femme meurt tous les 3 jours de la violence conjugale, c’est tout de même 1 homme qui meurt tous les 10 jours sous les coups de sa compagne. Une étude des sociologues J.Archer et Murray Straus montre même que les femmes seraient responsables de davantage d’agressions physiques que leurs compagnons. Seulement, les hommes étant en moyenne plus forts que les femmes, leurs coups sont plus souvent mortels.

Et je ne parle pas des violences morales, pour lesquelles les études montrent qu’elles sont une spécialité de la gente féminine !

De manière générale et d’un point de vue scientifique, on reconnaît que le cerveau de l’homme et de la femme sont formés différemment (Est-ce dû aux gènes ou à l’éducation ? Les deux mon capitaine !). Les hommes sont en général plus doués pour les travaux manuels et les femmes pour les travaux littéraires. En clair, les femmes manient beaucoup mieux la communication et le langage que les hommes et elles ne s’en privent pas.

Ce que je veux signaler ici, c’est qu’il est normal de dénoncer les violences physiques faîtes aux femmes par les hommes mais la justice voudrait qu’on dénonce tout autant les violences morales faîtes aux hommes par les femmes, et qui sont, dans un grand nombre de cas, à l’origine des violences physiques en réponse. J’en ai été témoin !

Les mots peuvent faire plus de mal que les coups !

Et j’argumente encore mon point de vue que la société est au moins aussi misandre que misogyne.

On trouve choquant qu’une femme candidate à une élection subissent des propos qui l’attaquent sous prétexte que c’est une femme. Et deux secondes après, on ne s’offusque pas d’entendre cette même candidate utiliser l’argument qu’elle est une femme pour convaincre.

On dénonce souvent le peu d’investissement des hommes dans les tâches ménagères et on ne parle jamais des pelouses tondues, des travaux de bricolage ou de réparations mécaniques, des murs peints, des charges lourdes transportées, etc. Des travaux typiquement masculins dans les foyers !

Encore et toujours, on ne voit que ce qu’on veut voir ou ce qu’on a l’habitude de voir ! Et il y a des choses qu’on n’a pas le droit de dire ! Donc je me tais… et le silence reprend !

M.F. (26-11-2006)

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