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Babyboom: la generation qui a broye le monde

Les retraites posent un problème aujourd’hui…

Pendant des générations, il était normal que les actifs payent la pension des retraités, solidarité de génération…

On oublie de préciser, que pour cette génération babyboom, née au lendemain de la guerre, la position était facile, il y avait peu de vieux à qui payer la retraite et beaucoup d’actifs pour la payer !

Seulement aujourd’hui, la situation est inversée : les babyboomers vont en retraite et les enfants qui suivent sont peu nombreux pour payer leur pension. Voilà des gens qui voudraient, au nom de la solidarité à laquelle ils ont peu contribué, qu’on leur rende la pareille. Soit ils ont fait le calcul et sont malhonnêtes avec leurs enfants, soit ils n’ont pas fait le calcul et sont idiots.

Au cas où ce serait la seconde solution, pour qu’ils comprennent mieux, je vais simplifier :

S’il y a 5 actifs pour 1 retraité, chacun paiera 10 euros pour que le retraité en reçoive 50.

S’il y a 2 actifs pour 1 retraité, chacun devra payer 25 euros pour que le retraité en reçoive 50.

Ils défendent un système de retraite qui les avantage et ruine leurs enfants. Mais ils ne le comprennent pas, ils ne savent pas raisonner, ils s’en foutent…

Ils s’en foutent comme de la planète qu’ils ont continué à détruire, et qu’ils détruisent encore tout en le sachant.

Ils s’en foutent comme de cette économie libérale et égoïste, pardon pour le pléonasme, qui a rendu impossible la vie sur cette planète dans une logique solidaire et humaine.

Ils s’en foutent comme de cette anarchie latente qui vient de la destruction des repères et des organisations humaines : politique, religion, éducation.

Ils s’en foutent comme de cette dictature qui s’installe par les mêmes moyens qu’elle l’a fait juste avant eux : facilité de langage, culte de la personnalité, autoritarisme et populisme.

Vous aviez les clés dans vos mains : vos parents croyaient en vous, et nous avions cru en vous par procuration.

Vous nous avez trahi…

Vous voulez maintenant utiliser la canicule pour attirer l’attention sur le respect des vieux, parce que vous savez que vous êtes en train de le devenir.

Mais vous avez perdu notre respect…

Vous criiez alors : « il est interdit d’interdire », phrase clamant toute sa stupidité intrinsèque, vous criez maintenant : « nos enfants seront moins heureux que nous » sans vous rendre compte que vous êtes les responsables !

Il n’était pas interdit d’être con, ou vous auriez été abolis ! Maintenant cela doit être : crevez !

M.F. (11-11-2006)

 

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