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Le probleme arabe

Face à l’immigration d’origine maghrébine, il existe actuellement deux positions : d’un côté l’angélisme, qu’on présente comme étant le seul fait de la gauche mais qui est plus généralement celui des partis « prétendument démocratiques ». Vous savez ces partis qui interdisent de dire certaines choses et donc finalement de les penser. De l’autre côté, nous avons l’ « égoïsme national, populiste et xénophobe » qui pratique les raisonnements simplifiés à l’extrême pour être compris de tous et plus particulièrement des plus crétins, dont la voix dans l’urne compte autant que celle de celui qui réfléchit, se renseigne, s’instruit…

Je pense que si on pouvait réaliser un sondage sur la délinquance dans les familles racistes qui accusent les arabes de tous les maux, il montrerait qu’il y a plus de délinquants chez eux que dans le reste de la population. Certains feraient donc bien de se laver les dents avant de prétendre cracher propre !

Lorsque Eric Zemmour affirme que « Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait », la Licra lui tombe dessus en portant plainte. Il est interdit de dire des choses pareilles ! Pourquoi la Licra ne préfère t-elle pas autoriser quelqu’un à dire ce genre de choses pour enfin ouvrir le débat et pouvoir employer des contre-arguments ? Du coup, Zemmour est condamné à fermer sa gueule et tous les gens qui pensent comme lui sont frustrés et l’expriment par des voix extrêmes aux élections ! Voilà comment la Licra augmente les résultats du FN, contribue à l’extrêmisation de l’UMP et permet finalement aux idées xénophobes de perdurer et de se répandre !

Non ! Il faut que ça cesse !

Oui Zemmour a le droit de dire et de penser que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, d’autant que les statistiques des arrestations policières auraient tendance à lui donner raison ! Et face à ça, il serait possible d’objecter des arguments intelligents en indiquant que l’analyse statistique est biaisée ou que le raisonnement n’est pas rigoureux : « Ce n’est pas parce que les trafiquants sont majoritairement arabes et noirs que les arabes et les noirs sont majoritairement trafiquants ». On pourrait lui rétorquer que « le risque d’être trafiquant ou délinquant ne dépend pas de ses origines noires ou arabes mais plutôt si le lieu d’habitation est un quartier difficile et que, puisque les immigrés sont plus pauvres que les français, ils sont plus nombreux à y vivre et donc à risquer les trafics de drogues. On pourrait alors enchaîner sur un débat constructif : Pourquoi y a-t-il plus de trafics dans les quartiers pauvres qu’ailleurs ? Comment l’éliminer ?

Lorsqu’on creuse (bien que ce ne soit pas un débat de bas étage mais un débat de fond), on découvre que ce ne sont pas les immigrés qui posent des problèmes d’intégration mais leurs enfants qui, eux, sont bien français de naissance ! Certains présentent les arabes comme des profiteurs qui viennent en France pour profiter des aides et ne pas travailler. Pourtant, c’est justement parce que les pères travaillent, qu’ils voient trop peu leurs enfants pour les éduquer.

La vague migratoire maghrébine pose probablement plus de problèmes que les vagues précédentes parce que la différence de culture est plus importante. Le droit d’autorité de la mère sur les fils n’est pas la même par exemple. Le mode d’éducation est différent : chez nous, l’individualisme domine et il est mal vu de chercher à éduquer l’enfant d’un autre, à moins d’être éducateur (et encore…). Dans les pays du Maghreb, les enfants courent les rues et tout adulte s’autorise à corriger un enfant qu’il verrait faire des bêtises. En arrivant en France, les familles du Maghreb n’ont pas forcément connaissance de la différence et laissent leurs enfants traîner dans les rues en pensant que, comme chez eux, d’autres adultes pourront veiller sur eux.

Contrairement à ce qu’on entend dire, on ne fait pas ce qui est nécessaire pour aider les arabes à s’intégrer. Leur donner de l’argent, en compensation d’un stockage dans les cages à lapins ou de la ségrégation à l’emploi, ne leur permet pas de s’intégrer. Il faut les aider à s’adapter à notre culture et à se fondre dans la société. Actuellement, on ne le fait pas !

M.F. (30-01-2013)

 

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