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Ghesquiere et Taponier liberes: les otages, c'est nous !

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier… deux noms résonnent dans nos têtes tant on nous les a répétés pendant dix-huit mois. La redondance de leurs noms dans les journaux télévisés était un tel mépris pour tous les autres otages qu’elle aura, une nouvelle fois, apporté la preuve que les journalistes sont narcissiques et se croient supérieurs aux autres…

Quel ressenti insupportable à chaque fois que leur nom était prononcé en fin de journal. On se serait cru dans « le meilleur des mondes » d’Huxley ou le lavage de cerveau repose sur la répétition à l’infini des mêmes mots ou des mêmes idées. On en aurait souhaité qu’ils finissent par se faire tuer rapidement afin qu’on n’ait plus à supporter leurs noms prononcés plusieurs fois par jour.

Au nom de quoi, des journalistes se permettent-ils d’imposer à 60 millions de français, ces phrases répétitives en fin de journaux, comme on dit Amen à la fin des prières ? Ces deux vies sont-elles supérieures à toutes les autres ? 547 jours à nous bassiner avec la vie de ces 2 inconscients pour en faire des héros.

« On pense à eux et à leurs familles »... Bien évidemment, on ne peut qu’y penser à ces deux nigauds puisqu’on nous impose leur nom à longueur de journaux !

Alors oui, on a imaginé quelle devait être la souffrance de leur famille, quelle devait être la vie d’otages en Afghanistan. Et finalement, les voilà surgir fringants, rayonnants,… Il y a un club Med en Afghanistan ou on se fout de notre gueule ?

Ils sont partis chercher une information, dont franchement, avouons, on se fout pas mal. On ne voit pas quelle information suffisamment importante pour bouleverser le cours de nos vies, valait la peine de prendre de tels risques pour aller la chercher. Nous a-t-on demandé notre avis ?

Si des journalistes, qui se prennent pour des aventuriers héroïques, et engagent l’argent, l’énergie et les hommes de la nation pour se faire libérer, juste parce que ça leur faisait plaisir de prendre des risques inutiles : Doit-on applaudir ?

Et cette France qui court derrière ces otages pour payer la rançon, comme l’a avoué Alain Juppé avec les seules expressions qui lui étaient permises de prononcer sans créer de situation gênante : Qui s’étonnera maintenant de voir se multiplier ces prises d’otages puisque les journalistes en ressortent grandis et les poches des ravisseurs remplies ?

Faut-il encore défendre cette liberté de la presse là si elle devient la liberté d’être con ? Les vrais otages, c’est nous !

M.F. (01-07-2011)

 

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